Lorsque l’on additionne l’audiovisuel à la robotique, on obtient le festival Elektra. En branle depuis 1999, les performances et les pratiques contemporaines des arts médiatiques habitent cet événement qui donne une notoriété internationale à Montréal. Coup d’œil sur la programmation.
D’abord un festival étendu sur quelques jours, Elektra s’est décliné au fil des ans en plusieurs éléments. Maintenant hôte de la Biennale internationale d’art numérique (BIEN), l’événement est aussi l’occasion d’accueillir le Marché international de l’art numérique (MIAN). Voici les principaux expositions et événements à ne pas manquer pendant la durée des festivités.
Étant données | Jusqu’au 30 juin à VOX
Cette exposition collective offre une critique de l’ère où tout est numérique, connecté. L’installation regroupe des expérimentations artistiques ironiques et imagées des données et algorithmes informatiques. En utilisant des relevés GPS, des montres intelligentes, des extraits de Google Earth, des drones, des caméras, des imprimantes 3D et/ou des historiques de navigation sur le web, les aboutissants de l’expérience se résument à la quantification de soi par la surveillance médiatique.
DRONE[s] Résonances sympathiques et autres exercices de translation | Du 14 au 27 juin à Perte de signal
Installation à la fois numérique et analogique, l’exposition Drone[s] résulte d’un croisement entre un dispositif de simulation et un piano muet. Les résonances continues du dispositif font surgir une mécanique vibratoire qui traduit les mouvements incessants. Il capture et diffuse, surveille et cherche à contenir le lieu dans lequel il se trouve, dans son espace-temps.
SUIS-MOI JE TE FUIS / FUIS-MOI JE TE SUIS | Du 15 juin au 25 août à la Galerie trois points
L’exposition Suis-moi je te fuis/Fuis-moi je te suis s’inspire de la manipulation psychologique que représente cette forme de séduction. La relation entre l’amour et la haine de cette pratique de charme est reflétée par l’utilisation que l’on fait de nos écrans et des nouvelles technologies qui nous entourent. La façon d’appréhender l’espace, la nature et l’architecture sont modifiées en raison de cette relation nocive, tout comme les manières de penser, d’interagir, de créer, et de consommer en sont différentes.
JANE TINGLEY – ANYWARE | 30 juin au 4 juillet à Eastern Bloc
Anyware est une sculpture issue de l’Internet des Objets. Composés de trois objets identiques connectés individuellement à Internet, ils représentent chacun le reflet de l’autre, peignant individuellement et simultanément divers lieux dans le monde. Interactive, l’œuvre d’art répond à ceux qui lui envoie des signaux à travers des jeux et énigmes, résolus seul ou collectivement.
Marché international de l’art numérique (MIAN) | 28-29 juin au Centre Phi
Rendez-vous pour les grands acteurs de la scène numérique internationale, le Marché de l’art numérique est l’occasion de discuter des enjeux culturels et économiques de la pratique. Le marché favorise la diffusion internationale d’œuvres d’artistes locaux et encourage les nouvelles collaborations. De nombreuses tables rondes sont organisées pendant l’événement. Pour la liste complète, consultez le lien suivant : https://mailchi.mp/9f7581e13d4e/elektra-pro-programmation-complte-complete-programming
Le 19e festival international d’art numérique Elektra, du 26 juin au 1er juillet 2018 à l’Arsenal Art Contemporain et à la Société des Arts Technologiques.
Crédit texte : Stéphanie Dupuis
Les inscriptions ont lieu en tout temps
3 débuts : SEPTEMBRE | JANVIER | MAI
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