Le coup d’envoi de la 17e édition des sommets du cinéma d’animation a été donné hier soir à la Cinémathèque Québécoise. Une expérience de cinq jours, qui mérite le détour et où les talents d’hier et de demain seront dévoilé au public. Coups d’œil sur la programmation et l’attrait d’une telle visite pour la relève.
Dans le cadre des Sommets du cinéma d’animation, jusqu’au dimanche 25 novembre, différentes projections, ateliers et présentations animeront la Cinémathèque Québécoiseet le Cinéma Moderne. Une occasion pour les amateurs de découvrir l’étendue du talent en cinéma d’animation en provenance du monde entier, mais aussi, pour la relève, de rencontrer des passionnés de cet art et de faire du réseautage. En conclusion de cette fin de semaine chargée, sept prix seront remis dimanche à 16h à la Cinémathèque.
Séances et expositions
C’est à la Cinémathèque Québécoise qu’a eu lieu l’ouverture officielle du festival par la présentation du long métrage Seder-Masochism de l’Américaine Nina Paley -une œuvre sur l’exode de Moise sous un angle nouveau, celui de la «Déesse».
Si vous avez manqué la soirée d’ouverture, les occasions ne manqueront pas tout au long du festival pour visionner différentes œuvres puisqu’une centaine de films sont à l’horaire qu’ils soient en compétition ou non.
Mais le festival ne se limitera pas à la présentation de cours et longs métrages. Jusqu’à dimanche une gamme d’activités couvrant des sujets divers sont proposées.
Que ce soit avec l’exposition « Reconstruction de Gertie le dinosaure»,«Frédéric Back, la célébration de la vie», le face à face entre le Californien Sean Buckelewet le Québécois Alexandre Roy ou encore, une présentation d’affiches du polonais Jan Lenica. Affichiste, mais aussi réalisateur de film d’animation, il est reconnu comme pionnier du cinéma absurde.
Difficile donc de ne pas trouver chaussure à ses pieds, et ce, peu importe notre âge.
Une programmation éducative
Même si le festival permet d’émerveiller les yeux par ces nombreuses diffusions de films d’animation et d’expositions, c’est aussi un atout pour les étudiants d’en apprendre davantage sur le milieu.
La programmation inclus des leçons, des conférences ou encore des tables rondes au cours desquelles, divers intervenants s’exprimeront sur différents aspects du cinéma d’animation, en partageant leurs expériences, conseils et leurs préoccupations.
Pour n’en nommer que quelques-uns, Chris Lavis et Maciek Szczerbowski viendront traiter de l’importance de la musique dans le cinéma d’animation. Ou encore, assister à une table ronde d’Éric Beckman et Luce Grosjean. Intitulée « Les défis de la distribution du film d’animation indépendant ».
Une opportunité, pour les étudiants, de rencontrer certains grands noms de la scène du cinéma d’animation, de créer des relations intéressantes de réseautage avec divers acteurs basés à Montréal, mais aussi aux États-Unis, en France et bien plus. Et pourquoi pas trouver l’inspiration pour une prochaine édition du festival.
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Crédits texte : Joran Collet
