Jacinthe et Colette nous racontent leurs parcours, leur rencontre, et leur travail en commun depuis 5 ans ayant amené à l’exposition « Espèces d’apocryphes ».
Parcours et intérêts
Jacinthe Durand et Colette Beaudin sont toutes deux artistes multidisciplinaires, directrices artistiques, designers graphique et illustratrices. Elles enseignent également au Collège Salette/ESMA – École Supérieure des Métiers Artistiques en tant que professeures de typographie, graphisme et illustration.
Jacinthe a étudié en sciences humaines et en arts plastiques au Cégep de Joliette, et continue par la suite avec des études en arts plastiques à l’UQAM puis en design graphique et illustration au Collège Salette/ESMA – École Supérieure des Métiers Artistiques. Elle a également suivi des stages et cours spécialisés en sérigraphie, enluminure, photographie et cinéma.
Colette a étudié en arts plastiques au Cégep Lionel Groulx et a également étudié à l’UQAM en arts plastiques, au Collège Salette/ESMA – École Supérieure des Métiers Artistiques en design graphique. Elle a aussi évolué en performance visuelle et a été spécialiste en théâtre et arts plastiques à la CECM. Elle a également suivi des stages et cours spécialisés en sérigraphie, performance visuelle et en théâtre.
Rencontre et travail en commun
Jacinthe et Colette se sont rencontrées il y a quelques années au Collège Salette/ESMA – École Supérieure des Métiers Artistiques. Elles se rendent ainsi compte que leurs chemins se sont déjà croisés notamment à l’UQAM, où elles étudiaient l’art plastique, ou dans des milieux artistiques. Elles décident alors de commencer à travailler ensemble. L’exposition « Espèces d’apocryphes » est le résultat du travail commun des deux artistes.
Installation de 32 sculptures : « Espèces d’apocryphes, ( espèces non identifiées à l’ADN bipolaire ) ».
« Nos sculptures ( médiums mixtes, bois, patine, métal ) sont faites de branches de bois amassés ici et là sur le parcours de nos errances, parées de matériaux oubliés ou …achetés à la quincaillerie. […] Nos espèces d’apocryphes sont somme toute des natures mortes anthropomorphiques qui ne demandent qu’à vivre, tant qu’on veut y croire »
Colette et Jacinthe ont mis en place un parcours interactif, où l’on peut retrouver une illustration de chacune des 32 sculptures présentes dans la pièce, accompagnée de leurs lettrines. Comme ça les visiteurs pouvaient facilement identifier chaque sculpture. Elles ont attribué à chacune un nom singulier, inspiré de caractères humains, d’icônes célèbres ou d’identité sociales fortes tels que « Chick au Ketchup, Capitaine Haddik, Victoire de pioche etc… »
« L’espèce d’apocryphe se veut narratif, déconstruit, tordu, présentant différentes figures selon le point de vue, exprimant des émotions multiples et contradictoires. […] L’installation dans son ensemble est un manifeste social et esthétique. «
La suite de l’aventure
Après cette première exposition, nous aurons peut-être la chance dans quelques temps d’assister à un autre évènement. En attendant, le site des deux artistes et en cours de préparation, ce qui nous permettra bientôt de redécouvrir toutes leurs œuvres.