Pour Jon M. Lerch, chef créatif chez U92 et directeur créatif chez hear! hear! design, sa passion pour le design est arrivée un peu par hasard dans sa vie. C’est en créant sa propre compagnie pendant ses études universitaires qu’il a eu un coup de cœur pour le domaine. Étendu de son parcours aux opportunités alléchantes.
Alors qu’il était étudiant universitaire en majeure en histoire du Canada et en mineure en art studio, Jon M. Lerch était loin de se douter que la création de sa propre compagnie allait lui donner la piqure du métier. Ayant grandi aux États-Unis puis fait ses études en Nouvelle-Écosse par la suite, il a lancé sa propre compagnie de chapeaux et de mode de vie Pop Headwear.
Je n’étudiais pas le design à l’époque, mais [la compagnie] jouait un rôle assez important dans la conception des fiches techniques et l’apprentissage de divers logiciels de conception, explique l’ex-Salette.
Mais Jon avait besoin de se perfectionner, d’affiner ses compétences en design. C’est après avoir écouté les recommandations d’un directeur créatif de l’agence LG2 qu’il a d’abord étudié en design graphique au Collège Salette/ESMA – École Supérieure des Métiers Artistiques, puis s’est spécialisé par la suite sur les mêmes bancs d’école en design web et interactifs.
De son passage à l’établissement d’enseignement, il en retient la grande entraide entre ses camarades de classe. « Cela n’a jamais été fait de manière imposée. J’ai vraiment apprécié donner des feedback et voir les concepts se concrétiser », raconte-t-il.
De grandes opportunités
D’abord appelé à travailler pour Allo mon coco!, une populaire chaîne québécoise de restaurant à déjeuner, il a ensuite travaillé à son compte, ce qui l’a mené à devenir directeur de création du Mansfield Athletic Club.
Après cette opportunité, j’ai travaillé pendant 2 ans pour développer des clients comme Lululemon Athletica (région du Québec), la Division de Neurochirurgie de l’Université de Montréal, Rustique Pie Kitchen, Caffe In Gamba et Pushr Cycling Apparel pour n’en nommer que quelques-uns, énumère-t-il.
Sa dernière implication en tant que pigiste a été pour U92 et lui a valu un emploi temps plein comme chef créatif. La compagnie travaille notamment pour le compte d’eBay Canada, Toyota Canada et le Cirque du Soleil.
Bien qu’il n’ait pas encore de prix dignes de mention à son actif, Jon se dit largement récompensé par l’appréciation de ses clients.
Une vocation motivante
Celui qui s’inspire notamment d’Aaron James Draplin pour son « design intemporel dans un monde moderne et son regard sur le design » et de Dieter Rams dont l’œuvre a « inspiré des générations de design industriel », a toujours un coup de cœur pour son métier, cinq ans après avoir gradué.
« À mesure que je gagne de plus en plus d’expérience, les plus grands défis auxquels je suis confronté sont d’apprendre continuellement à gérer les différentes attentes des clients, à prévoir et maîtriser la prochaine technologie et à développer la prochaine vague de concepteurs et directeurs seniors. Toutes ces parties du travail sont difficiles, mais aussi incroyablement enrichissantes », pense Lerch.